Maxence Morel, étudiant en master 2 à l’université de Corte, étudie la gestion intégrée du littoral et des écosystèmes.
En stage à la Réserve naturelle de février à juillet 2016, il se consacre à l’étude des cactus et du gaïac, sous la supervision de Caroline Fleury. Sa mission est de cartographier ces espèces protégées, mais également de mettre à jour l’état de santé du Melocactus intortus sur les sites de Cactus Place et de Babit Point, ce cactus étant menacée depuis 2011 par la chenille Cactoblastis et son papillon. Ce lépidoptère, présent à Saint-Barthélemy où il a fait des ravages, a été importé en 1957 à Nevis. L’étudiant a recensé les trois quarts des cactus de Tintamare et son travail a permis d’identifier Opuntia rubescens, une espèce de cactus protégée dont on ignorait jusque-là la présence sur l’îlet. À Tintamare toujours, notamment sur les falaises mais aussi autour de North Cove, il a déjà recensé plus d’une centaine de gaïacs, que l’on trouve à Saint-Martin uniquement sur les hauteurs non aménagées.