Le suivi et l’amélioration de l’état de santé de leurs récifs constituent une priorité environnementale pour un nombre croissant d’îles de la Caraïbe,
Qui souhaitent à présent harmoniser les techniques qu’elles emploient afin de les parfaire. C’est dans cet objectif que le Global Reef Monitoring Network (GCRMN) a organisé un atelier technique à Discovery Bay, en Jamaïque, du 17 au 26 avril 2016. Julien Chalifour, responsable du pôle scientifique de la Réserve naturelle de Saint-Martin, y a retrouvé des scientifiques venus des USA, de Cuba, du Venezuela, de la Barbade, ainsi que de Saba, Saint-Eustache, Sint Maarten et Saint-Barth. Tous ont exposé leurs techniques de suivi et mis en commun leurs expériences et leurs connaissances afin de les partager. Ainsi, quelques apports vont permettre d’améliorer la sensibilité du protocole parfaitement compatible mis en oeuvre à Saint-Martin depuis 2008. L’une de ces améliorations, qui consiste à mieux estimer la transparence de l’eau grâce à un disque de Secchi, a d’ores et déjà été prise en considération. Le CAR-SPAW, coorganisateur de l’événement, a financé le séjour de Julien Chalifour et de Sébastien Gréaux, son homologue de l’Agence territoriale de l’environnement de Saint-Barthélemy. Cette harmonisation des méthodes et donc des données produites contribuera à améliorer leurs échanges entre acteurs, mais aussi à améliorer la vision globale de l’état de santé des récifs de la Caraïbe, pour une gestion régionale durable.