Les «ghostnets», ces filets de pêche abandonnés à la dérive en mer,
constituent un réel danger pour tous les animaux marins, nombreux à périr emprisonnés dans leurs mailles. Dans le Nord de l’Australie, ce phénomène a suscité un art nouveau chez les populations autochtones, qui transforment ces déchets fatals en objets d’art et ont suscité l’admiration du public international à l’occasion d’une exposition itinérante. Sensibilisés par l’une de leurs professeurs, quatre étudiants - dont un Saint-Martinois - en master «Management de projets internationaux multilingues» à l’Université de Bretagne Occidentale, ont choisi de faire venir cette exposition à Saint-Martin pour leur projet de fin d’études et ont crée l’association CultuWide dans ce but. Tout naturellement, parce qu’ils avaient déjà exposé leur projet à Nicolas Maslach en 2015 à Brest au cours du 3ème colloque national des aires marines protégées, la Réserve naturelle a soutenu ce projet, aux côtés d’autres partenaires, dont l’Office du Tourisme et la Collectivité. L’exposition a été inaugurée à la CCISM le 12 mai 2016, un débat a suivi le 13 mai et la projection d’un film le lendemain. Mais l’action de ces jeunes ne s’est pas arrêtée là : deux jours après leur arrivée sur l’ile, ils organisaient un nettoyage de la plage de Grandes Cayes. Butin : 18 grands sacs poubelles de déchets, dont 3 sacs de filets de pêche!