Que deviennent les données stockées sur nos ordinateurs ? Où seront-elles dans 20 ans ? Et après ? Big question à laquelle l’IFRECOR et l’État ont apporté une réponse en ce qui concerne les récifs coralliens et les herbiers français. À l’issue de l’atelier organisé en Martinique en avril 2017 (lire l’article page 20), une formation technique a présenté un nouvel outil aux gestionnaires d’aires marines protégées. Cet outil géré par IFREMER permet de stocker et sécuriser toutes les données recueillies par chacun, mais aussi d’en faciliter l’échange et donc permettre une meilleure exploitation des connaissances, ainsi qu’une meilleure interprétation. Et tout cela au niveau national. La méthode est testée depuis un an à La Réunion et vient d’être lancée dans la région Caraïbe, où les données ne sont pas forcément les mêmes que dans la région indopacifique. Pour Julien Chalifour, cette avancée garantit que les résultats des suivis scientifiques menés depuis plusieurs années sur les fonds marins à Saint-Martin ne risquent pas d’être perdus et peuvent à présent être facilement partagés.
Des données conservées pour les siècles des siècles
Atelier en Martinique en avril 2017 Workshop in Martinique in April 2017