Mise à jour de l’Atlas des sites de ponte de tortues marines
Il y a 15 ans, en 2005, la Réserve naturelle créait l’Atlas des sites de ponte de tortues marines à Saint-Martin. Régulièrement actualisé, ce document nécessitait une importante mise à jour depuis le passage du cyclone Irma. Ce travail a été confié à Manon Gomez y Gimenez, étudiante en master 2 d’écologie à l’Université de Montpellier, en stage à la Réserve de mars à août 2020. Il va s’agir pour elle de réaliser le diagnostic de l’état de santé des plages accueillant les pontes de tortues marines : la surface de ces plages, la description de la végétation naturelle, mais aussi les facteurs de dégradation que sont les aménagements et les sources de dérangement sonore ou visuel. Elle accordera une attention toute particulière à la pollution lumineuse, dont la réglementation vient fraichement d’évoluer en janvier 2020, dans l’objectif de protéger la faune et la flore des lumières intrusives qui perturbent les habitats. Ces mesures s’appliquent à tous les aménagements, publics et privés, sauf à ceux où l’éclairage nocturne est nécessaire, tels les ports et les marinas. Les points positifs et négatifs seront passés en revue dans l’Atlas, avec une notation pour chacun : tassage du sable, végétation locale ou introduite, activités, étroitesse ou largeur de la plage… Au final, il sera possible d’évaluer avec exactitude les conditions d’accueil des tortues sur les plages et leur évolution dans le temps, l’idée étant de définir les priorités d’intervention pour la protection des tortues marines.