L’iguane des Petites Antilles (Iguana Delicatissima) est une espèce en voie de disparition. Potentiellement éteint à Saint-Martin, certains descendants peuvent cependant posséder des gènes des deux espèces. L’iguane commun (iguana iguana) introduit, possède en effet la capacité de s’hybrider avec notre espèce locale. Afin de réintroduire Iguana Delicatissima sur son site naturel, le ministère de l’Écologie, via l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), a lancé un plan national d’action. Chloé Rodrigues, vétérinaire, est chargée, en collaboration avec Julien Chalifour, de coordonner ce plan en Martinique, en Guadeloupe et à Saint-Martin, où elle a passé une semaine miavril. L’espèce existe encore à Saint-Eustache, à Anguilla, à La Désirade, à Petite Terre, à Saint- Barthélemy et en Dominique, et l’idée – inscrite au plan de gestion de la Réserve naturelle – est d’étudier la faisabilité d’une stratégie de conservation sur un ou plusieurs îlots isolés grâce à quelques individus. Mais où? L’iguane commun est bien présent à Tintamare et l’iguane des Petites Antilles est trop bon nageur pour rester confiné sur un îlot trop proche de la côte, tel que Petite Clé par exemple.
Réintroduire l’iguane des Petites Antilles ?
Chloé Rodrigues et un spécimen d’iguane des Petites Antilles Chloé Rodrigues with a Lesser Antillean Iguana