Dès le lendemain du passage d’Irma, la Réserve s’est inquiétée sur ses capacités financières à réparer les dégâts. Plus de la moitié du budget de la réserve repose en effet sur sa capacité à s’autofinancer, à hauteur de 470 000 euros par an, grâce aux activités économiques et écotouristiques autorisées à travailler sur ses plus beaux sites et dont la plupart seront au point mort en 2018. Sachant que les dommages infligés par Irma aux sites protégés sont estimés à près de 850 000 euros pour les seuls aménagements, la réserve a décidé de lancer un financement participatif sur le site “gofundme”. L’idée était d’inviter les amis de l’environnement à soutenir financièrement la Réserve dans sa nouvelle mission, afin de sauver la biodiversité de ces espaces exceptionnels et qu’ils retrouvent leur beauté originelle. Bilan : 90 donateurs ont permis de récolter 7 600 euros. Une somme bien éloignée des besoins de la Réserve, mais non négligeable, et qui a été utilisée pour financer les premières opérations de nettoyage. Merci à tous les participants !
La communication et l’éducation environnementale
La communication et l’éducation environnementale
La communication et l’éducation environnementale
À Saint-Martin mi-décembre 2017, la journaliste Alexie Valois et le photographe Alexis Rosenfeld avaient l’intention de faire le point sur la situation de l’île presque 4 mois après le passage du cyclone Irma. Mais leur rencontre avec l’équipe de la Réserve naturelle les a incités à s’intéresser surtout aux sites protégés et tout particulièrement au milieu sous-marin. Cet article et ses photos exceptionnelles, parus dans l’édition de VSD du 4 janvier 2018, mettent en valeur le travail effectué depuis 20 ans par la Réserve naturelle à Saint-Martin et font mieux comprendre l’ampleur de la tâche exigée pour que ces milieux naturels retrouvent leur santé et le visage qui était le leur avant cette catastrophe.
Si la reconstruction de Saint-Martin n’avance qu’à petits pas, la végétation reprend rapidement ses droits et il devient urgent de nettoyer les espaces naturels avant que les déchets ne soient complètement recouverts par les lianes et les jeunes pousses. Ainsi, le Conservatoire du littoral a lancé un appel d’offres pour le nettoyage de tous ses sites de Saint-Martin, qui s’effectuera sous la surveillance de la Réserve naturelle. Cette opération va particulièrement concerner les sites de la route du Galion, de l’étang de la Barrière, de l’étang de Chevrise, de la baie Lucas, des Salines d’orient, de l’étang aux Poissons et de l’étang de l’anse Marcel. Il faudra par exemple retirer une voiture de l’étang de la Barrière et un conteneur de la mare Lucas. Une fois ces efforts accomplis, il restera à remettre en place les observatoires aux oiseaux détruits par le cyclone, dont l’observatoire de l’étang du cimetière de Grand-Case, détruit pour sa part lors du stockage des déchets cycloniques entreposés là par la Collectivité.
Mi-décembre, le Conservatoire du littoral a mandaté une société saint-martinoise pour détruire le
refuge pour chiens illégalement installé au Galion et condamné par décision de justice à être démoli.
La même société a également enlevé les gravats et les restes du bâtiment abritant le générateur du
restaurant implanté depuis des années sur le site sans autorisation et sommé de quitter les lieux par
le Conservatoire.
Une trentaine de lycéens de la Cité scolaire connaissent aujourd’hui l’îlet Pinel sur le bout des doigts. Le vendredi 19 mai, ils ont passé l’après-midi sur ce site idyllique, à terre et dans l’eau. À terre, ils ont bénéficié d’une visite guidée avec Ashley Daniel et Caroline Fleury, qui leur ont présenté la flore, leur ont expliqué la ponte des tortues marines sur la plage et les ont informés de la forte présence sur l’îlet de l’espèce invasive Iguana iguana, l’iguane commun qui supplante aujourd’hui l’espèce endémique Iguana delicatissima. Dans l’eau, Amandine Vaslet et Julien Chalifour ont pris le relais en leur dévoilant l’écosystème constitué par les herbiers, les récifs coralliens et la faune associée, que les jeunes étudiants ont pu découvrir avec leurs masques et leurs tubas. La sensibilisation des scolaires est une mission importante de la Réserve naturelle, à laquelle participent également les enseignants encadrant à l’initiative de cette sortie.
Conformément à son plan de gestion, le sanctuaire Agoa émet des recommandations et préconise les bons gestes lors de manifestations nautiques d’envergure, afin de réduire les impacts potentiels sur les mammifères marins et les risques de collision, de dérangement et de harcèlement. En 2017, cinq régates et de très nombreux bateaux ont bénéficié de ce soutien : la Heineken Regatta en mars avec 220 voiliers engagés ; la Bucket, à Saint-Barth, avec 40 grands voiliers, également en mars ; les Voiles de Saint-Barth, pendant laquelle 70 voiliers ont régaté en avril ; la Mini Bucket, en avril, avec 80 participants et enfin l’Hippocup en juin, qui a vu 32 voiliers régater entre Saint-Martin, Anguilla et Saint-Barth. Les organisateurs et les autorités locales compétentes sont sollicités et une fiche d’informations est glissée dans le dossier de course de chaque participant. Ce travail est rendu possible grâce au partenariat étroit qu’Agoa a su installer avec le nouveau directeur de la Mer de Saint-Martin, la préfecture, l’Agence territoriale de l’environnement de Saint-Barth et bien sûr la Réserve naturelle de Saint-Martin.
Ils sont tous collégiens au Mont des Accords, et ont décidé de participer activement au développement durable de l’environnement de leur île.
Sitôt dit, sitôt fait, et la brigade verte de leur établissement compte aujourd’hui plus d’une vingtaine de membres. Afin d’être bien informés et de pouvoir déterminer au mieux quelles actions entreprendre, ils ont demandé son soutien à la Réserve naturelle, bien entendu très heureuse de participer à cette belle initiative. Ainsi, le 17 février 2017, en compagnie d’un enseignant, Madame Maaroufi, d’autres encadrants et de Julien Chalifour, cette brigade verte s’est rendue sur le sentier de l’étang de la Barrière, dans la mangrove. Ils ont bombardé de questions l’intervenant de la réserve et connaissent à présent la flore qui compose cette zone humide et la faune qui y vit. Ils savent qu’elle contribue à l’épuration des eaux pluviales qui vont à la mer et sert de nurserie pour les alevins et sont bien conscients que ces services rendus par la mangrove sont très menacés, notamment par les remblais, et que sa restauration est une nécessité. On en saura bientôt davantage sur leur programme, qui se partagera entre la communication et des actions sur le terrain.
Le 6 septembre 2016, le conseil exécutif de la Collectivité a approuvé un échange foncier avec le Conservatoire du littoral.
Ce dernier, propriétaire de deux parcelles à Quartier d’Orléans, avait proposé à la Collectivité d’échanger une partie de ces terrains contre un site naturel situé en bordure des berges de l’étang de la Barrière, à Cul-de-Sac. Les terrains de Quartier d’Orléans vont être utilisés dans le cadre de la construction de la nouvelle station d’épuration (STEP) de Quartier d’Orléans. L’échange est gagnant-gagnant : la future STEP, prévue pour traiter les eaux usées équivalentes à 18 000 habitants, nécessite une grande surface pour sa mise en place ; et le Conservatoire, pour sa part, aura la possibilité de gérer les berges de l’étang. Cette gestion, tout à fait logique, n’est aujourd’hui possible sur aucun étang, la propriété du Conservatoire se limitant aux eaux des quatorze étangs concernés.
La baie de l’Embouchure fait partie des huit sites pilotes identifiés par le Conservatoire du littoral dans le programme Mang.
Ce programme a pour objectif de simplifier la gestion des zones humides ultramarines françaises, pour une meilleure préservation. La formation des gestionnaires est prévue, et c’est ainsi que l’ornithologue Anthony Levesque a été reçu par la Réserve de Saint-Martin dans le cadre d’un renforcement des capacités de Caroline Fleury et d’Ashley Daniel, sur le terrain. Il s’est agi pour elle, par exemple, d’apprendre à différencier le cri du bécasseau de celui du chevalier, ces deux espèces n’étant pas toujours visibles au moment du comptage, lors de leur suivi scientifique. Copiloté par TeMeum et le Conservatoire du littoral, Mang est financé par l’AFD et le programme BEST de la commission européenne.
Sensibiliser les jeunes aux impacts du changement climatique sur les écosystèmes de l’île.
Voici le thème que Julien Chalifour, en charge du pôle scientifique à la Réserve naturelle, a développé pour les élèves des classes bilingues - français et anglais - du collège du Mont des Accords, le 9 décembre 2015. Cette intervention s’est déroulée en réponse à une invitation de l’établissement, dans le cadre d’une exposition organisée par ces jeunes autour de l’environnement. À cette occasion, un auditoire attentif a pris conscience de l’importance pour chaque individu de réduire son empreinte sur le milieu naturel, le risque étant d’une part de dégrader le cadre de vie et d’autre part de limiter l’efficacité des services écosystémiques, ces «services» que la nature nous rend sans que l’on en ait forcément conscience. Julien Chalifour leur a ainsi exposé l’importance du rôle des récifs, qui protègent de la houle la plage et la mangrove, laquelle mangrove contribue à l’épuration des eaux qui vont à la mer et sert également de nurserie pour les alevins, qui constituent eux-mêmes la future ressource économique des pêcheurs. Students face the impacts of climate change To make young people aware of the impacts of climate change on the island’s ecosystems: that is the theme that Julien Chalifour, director of the scientific department at the Réserve Naturelle, developed for the students in the bilingual classes - French/English - at the Mont des Accords middle school, on December 9, 2015. This intervention took place in response to an invitation from the school, in conjunction with an exhibit about the environment organized by the students. When Chalifour spoke, an attentive audience learned about the responsibility of every individual to reduce his footprint in nature, or risk degrading the quality of life on one hand, and limiting the efficiency of our ecosystems’ services, or services provided by nature that we aren’t always aware of. Chalifour also told the students about the importance of the role played by the reefs, which protect the beaches and mangroves from large swells, and in turn the mangrove contributes to the purification of water that goes out to sea, and also serves as a nursery for young fish, which provide a future economic resources for fishermen. Les
Le développement durable. Vaste sujet, mis à l’honneur pendant toute une semaine par la Collectivité, du 31 mai au 4 juin 2016.
L’événement était organisé à destination des scolaires, à la médiathèque, l’idée étant de faire de chaque enfant un ambassadeur du développement durable auprès de sa propre famille. La Réserve naturelle a participé, bien entendu, en animant un stand le 31 mai et le 1er juin. Ashley Daniel, Caroline Fleury, Franck Roncuzzi et Julien Chalifour ont tenté de leur mieux de sensibiliser ce jeune public - très attentif et curieux - aux enjeux du développement durable et de la protection de la biodiversité. Ils ont disposé de trente minutes par session pour rencontrer plusieurs classes du CP à la 3ème.
Le vendredi 8 avril, à la demande de leurs enseignants, une classe de CE2 et une classe de CM1 de l’école de Cul-de-Sac ont accueilli Amandine Vaslet, Caroline Fleury et Julie Walker
Afin de mieux connaître leur environnement naturel. Amandine Vaslet, animatrice pour «Mon école, ma baleine», a sensibilisé ce jeune public à l’importance de la protection des mammifères marins au travers du matériel pédagogique créé par cette association. Julie Walker a présenté le Conservatoire du littoral aux deux classes et leur a expliqué l’importance des zones humides, avant de les emmener sur le terrain, à l’étang de la Barrière. La sortie pédagogique s’est poursuivie jusqu’à la plage de Grandes Cayes, où les trois intervenantes ont répondu à toutes les questions des élèves et ont mis l’accent sur les moyens de sauvegarde des tortues marines
La Réserve naturelle et le sanctuaire Agoa de protection des mammifères marins ont activement participé au Forum des métiers de la mer, organisé à la CCISM le 17 mars 2016.
L’objectif était de sensibiliser le public, et tout particulièrement les scolaires et les professionnels du secteur, à l’importance de la protection des mammifères marins et aux actions menées. Romain Renoux, représentant du sanctuaire Agoa à Saint-Martin, a répondu le matin aux questions des lycéens et a animé dans la soirée une conférence sur les métiers de la mer au cours de laquelle sont intervenus Bulent Gulay, le président de Métimer, l’association des professionnels de la mer, et Michael Wéry, en charge de la Direction de la mer sur l’île.
Le tourisme et l’environnement naturel étant intimement liés, l’antenne saint-martinoise du rectorat de Guadeloupe a sollicité la Réserve naturelle
Pour l’organisation d’une formation spécifique des 25 enseignants des classes tourisme mises en place depuis trois ans. Le 22 avril 2016, le volet théorique de cette formation s’est tenu le matin dans un restaurant de Grand-Case, où Romain Renoux a présenté les missions de la Réserve naturelle et du sanctuaire Agoa à tous ces professeurs. La pratique s’est déroulée l’après-midi, à bord du catamaran Scoobitoo, entre le Rocher Créole, Tintamare et Pinel et s’est terminée par un nettoyage de la plage située au vent de Tintamare. Les enseignants ont pu constater in situ les actions de la Réserve et les enjeux liés à la préservation des espaces naturels. De nombreux sujets ont été abordés, parmi lesquels la protection des tortues et des mammifères marins ou les menaces sur la biodiversité représentées par le poisson-lion, les iguanes verts et la pollution. La fréquentation touristique de la Réserve a bien sûr été évoquée, ainsi que les partenariats mis en place avec les opérateurs - bateaux de location, clubs sportifs... - et les aménagements réalisés par la Réserve sur les sites les plus fréquentés : sentiers de découverte, mouillages, carbets, tables de pique-nique... Autant d’outils à utiliser à l’occasion des sorties pédagogiques, comme l’a d’ailleurs rapidement appliqué une enseignante du collège Soualiga qui, dans le cadre d’un programme d’échanges avec Saint-Barth, a organisé le 30 mai une visite des deux sentiers de Pinel, sous-marin et terrestre.
Les «ghostnets», ces filets de pêche abandonnés à la dérive en mer,
constituent un réel danger pour tous les animaux marins, nombreux à périr emprisonnés dans leurs mailles. Dans le Nord de l’Australie, ce phénomène a suscité un art nouveau chez les populations autochtones, qui transforment ces déchets fatals en objets d’art et ont suscité l’admiration du public international à l’occasion d’une exposition itinérante. Sensibilisés par l’une de leurs professeurs, quatre étudiants - dont un Saint-Martinois - en master «Management de projets internationaux multilingues» à l’Université de Bretagne Occidentale, ont choisi de faire venir cette exposition à Saint-Martin pour leur projet de fin d’études et ont crée l’association CultuWide dans ce but. Tout naturellement, parce qu’ils avaient déjà exposé leur projet à Nicolas Maslach en 2015 à Brest au cours du 3ème colloque national des aires marines protégées, la Réserve naturelle a soutenu ce projet, aux côtés d’autres partenaires, dont l’Office du Tourisme et la Collectivité. L’exposition a été inaugurée à la CCISM le 12 mai 2016, un débat a suivi le 13 mai et la projection d’un film le lendemain. Mais l’action de ces jeunes ne s’est pas arrêtée là : deux jours après leur arrivée sur l’ile, ils organisaient un nettoyage de la plage de Grandes Cayes. Butin : 18 grands sacs poubelles de déchets, dont 3 sacs de filets de pêche!
À l’image de la procédure mise en place à l’occasion de la Heineken Regatta début mars 2016,
Agoa est intervenu auprès des organisateurs de la Bucket Regatta afin de les sensibiliser à la protection des mammifères marins au cours de cet évènement organisé cette année du 17 au 20 mars. Une notice d’information en anglais a été glissée dans le «race book» remis à tous les équipages. Olivier Raynaud, directeur de l’Agence territoriale de l’environnement, et Romain Renoux, représentant d’Agoa, sont intervenus en faisant passer le même message lors du briefing de course. Ils ont également embarqué à bord du bateau du comité de course. Équipés tous deux de jumelles, ils se sont assurés que nul mammifère marin n’allait croiser la route de l’un des grands voiliers participant à cette course prestigieuse.
Comme nous l’annoncions dans notre édition précédente, l’observatoire aux oiseaux de l’étang de Chevrise est ouvert au public,
en bordure de l’espace de stationnement de la résidence Mont Vernon. Il est ainsi possible d’observer dans les meilleures conditions l’avifaune qui fréquente l’étang de Chevrise. Cet étang détient la palme du «birdwatching» en matière de densité, puisque l’on peut y observer plus de 1000 oiseaux en seulement un quart d’heure! Grâce à ses quatre observatoires - à l’étang de la Barrière à Cul-de-Sac, l’étang du cimetière à Grand-Case, la mare Lucas à Oyster Pond et maintenant l’étang de Chevrise - Saint-Martin se fait une vraie place dans le tourisme lié au «birdwatching », en pleine expansion, notamment aux Etats-Unis. Il reste à aménager les abords et à concevoir et réaliser les panneaux d’accueil, qui informeront les amis des oiseaux sur les espèces présentes
Après un premier contact très réussi (lire article suivant), la Réserve naturelle a cette fois reçu des élèves de 6ème du collège du Mont des Accords, le 23 février.
Julien Chalifour et Caroline Fleury, son adjointe, ont réalisé une animation dans le cadre de la journée internationale des zones humides, si souvent négligées parce que méconnues. Ce second rendez-vous scientifique fut l’occasion de s’immerger au sein de la mangrove et de découvrir les espèces qui la composent, son rôle épuratoire et de nurserie de poissons, ainsi que de zone de repos et d’alimentation des oiseaux. Ils ont exposé les pressions qu’elle subit du fait de sa position stratégique en bordure du littoral, dont les principales sont les remblais et le défrichement, qui réduisent sa surface. Puis ils ont enchaîné sur le rôle de la Réserve naturelle et du Conservatoire du littoral, qui ont mis en place différentes actions dans leur mission de protection et de restauration des étangs : réglementation à respecter, reboisement par la plantation de jeunes pousses, suivis des oiseaux, de la qualité de l’eau, des surfaces de palétuviers... Cette présentation a été l’occasion de faire le lien avec la problématique des sargasses, dont le développement est intimement lié au défaut d’épuration des eaux provenant de nos iles, dont les rejets enrichis en matière organique favorisent la pousse des algues
Sensibiliser les jeunes aux impacts du changement climatique sur les écosystèmes de l’île.
Voici le thème que Julien Chalifour, en charge du pôle scientifique à la Réserve naturelle, a développé pour les élèves des classes bilingues - français et anglais - du collège du Mont des Accords, le 9 décembre 2015. Cette intervention s’est déroulée en réponse à une invitation de l’établissement, dans le cadre d’une exposition organisée par ces jeunes autour de l’environnement. À cette occasion, un auditoire attentif a pris conscience de l’importance pour chaque individu de réduire son empreinte sur le milieu naturel, le risque étant d’une part de dégrader le cadre de vie et d’autre part de limiter l’efficacité des services écosystémiques, ces «services» que la nature nous rend sans que l’on en ait forcément conscience. Julien Chalifour leur a ainsi exposé l’importance du rôle des récifs, qui protègent de la houle la plage et la mangrove, laquelle mangrove contribue à l’épuration des eaux qui vont à la mer et sert également de nurserie pour les alevins, qui constituent eux-mêmes la future ressource économique des pêcheurs.
Bonne nouvelle pour les amis des oiseaux! Grâce au produit de la redevance récemment mise en place pour le stationnement des véhicules sur le site, le Conservatoire du littoral et la Réserve naturelle lancent la construction d’un quatrième observatoire, sur le parking de la résidence Mont Vernon. Dès la fin de l’année, il sera possible d’observer dans les meilleures conditions l’avifaune qui fréquente l’étang de Chevrise. Cet étang détient la palme du «birdwatching» en matière de densité, puisque l’on peut y observer plus de 1000 oiseaux en seulement un quart d’heure! On attend avec intérêt de découvrir l’architecture originale de ce nouvel équipement, dont la surface sera suffisante pour accueillir une classe entière. Grâce à ses quatre observatoires – à l’étang de la Barrière à Cul-de-Sac, l’étang du cimetière à Grand-Case, la mare Lucas à Oyster Pond et très bientôt l’étang de Chevrise – Saint- Martin se fait une vraie place dans le tourisme lié au «birdwatching», en pleine expansion, notamment aux Etats-Unis. Localement, l’occasion de découvrir les nombreuses espèces d’oiseaux présentes sur les étangs incitera certainement le public à modifier sa vision parfois négative de ces écosystèmes pourtant essentiels et si riches.
La Réserve de Saint-Martin a été représentée au colloque Sublimo-Driver, qui s’est tenu sur l’île des Embiez, du 24 au 27 avril 2015. Les premiers résultats du projet BioHab d’implantation d’habitats artificiels légers ont été présentés par Julien Chalifour, en présence de spécialistes internationaux de la restauration écologique marine. Dans le contexte actuel de dégradation généralisée du littoral, l’idée de ce premier colloque en restauration écologique marine était de contribuer à améliorer la connaissance scientifique, la compréhension et la gestion du renouvellement des ressources marines, sur la base de solutions concrètes. Ces rencontres devraient déboucher sur de nouveaux partenariats pour une meilleure préservation de notre patrimoine naturel, passant notamment par la promotion de nouvelles technologies de réhabilitation des milieux anthropisés.
Grâce aux 17 salariés contractuels de l’entreprise d’insertion professionnelle EME - en charge du marché de l’entretien des plages - la plage du Galion a été nettoyée avec efficacité au lendemain des fêtes pascales. Pour les remercier d’avoir effectué ce beau travail sur son territoire, la Réserve les a invités le 24 avril à une sortie en bateau, qui leur a permis de découvrir les actions de l’équipe de gestion sur différents sites phare, tels que le Rocher Créole, Tintamare et Pinel depuis la mer. Ils ont également bénéficié d’une présentation de la Réserve sous forme d’un diaporama, qui les a sensibilisés, entre autres, à la protection des tortues marines.
Afin de sensibiliser la population de l’île à l’arrivée des premières baleines à bosse, la Réserve naturelle a organisé une semaine d’information sur les mammifères marins, du 26 au 29 janvier. Une conférence a été le point d’orgue de cette semaine, au Centre culturel de Sandy Ground le 28 janvier, en présence de Laurent Bouveret, président de l’Observatoire des mammifères marins de l’archipel guadeloupéen. Cet événement a été l’occasion de projeter un film et un documentaire sur les baleines à bosse et les cachalots et de présenter aux participants la technique de «photo identification» mise en place par la Réserve naturelle dans les eaux environnantes et qui consiste à collecter des photos de nageoires caudales de baleines à bosse, véritables carte d’identité de l’animal, que l’on peut comparer internationalement avec d’autres banques d’images pour suivre ainsi le parcours de ces grands animaux marins.
À Anguilla, les 4 et 5 mai 2015, 240 écoliers âgés de 10 à 12 ans ont été sensibilisés à la préservation des milieux marins par Amandine Vaslet et Dominique Noiré, co-responsables de l’antenne saint-martinoise de l’association «Mon école, ma baleine». Avec l’aide de Kafi Gumbs, la directrice du Department of Fisheries and Marine Resources of Anguilla, toutes deux ont été accueillis dans neuf classes, où elles ont remis à chaque élève l’une des 1527 bandes dessinées «Rêves d’Océan» et l’un des 1527 posters sur les cétacés, traduits en anglais et imprimés pour l’occasion. Il est prévu que tous les écoliers anguillais reçoivent ces deux supports d’information. Les enfants ont pu découvrir les sauts et les chants des baleines à bosse à l’occasion de la projection d’un film, avant de recevoir une information ludique sur les mammifères marins et leurs caractéristiques, le dauphin commun, la mission Megara et les possibilités d’identifier les baleines grâce à la photo de leur nageoire caudale, mais aussi sur les pressions qui menacent ces animaux marins : pêche, nuisances sonores, pollutions, filets dérivants, delphinariums… Les enfants ont réservé un accueil enthousiaste à leurs deux visiteuses venues de Saint-Martin et ont posé des dizaines de questions pendant les 90 minutes de leur intervention, comme on peut le voir sur la photo jointe. Cette opération a été financée par The Department of Fisheries and Marine Resources of Anguilla, The Anguilla Social Security Board et la Réserve naturelle de Saint-Martin.
Des collégiens bien informés sur les mammifères marins
Les élèves des trois quatrièmes pilotes «option tourisme» des collèges du Mont des Accords, de Soualiga et de Quartier d’Orléans ont tous reçu le diplôme de protecteur des cétacés que leur a remis Amandine Vaslet. Salariée du CAR-SPAW (Centre d’activités régional pour les espèces et les espaces spécialement protégés de la Caraïbe) au titre de la convention qui lie la Réserve à ce centre, la jeune scientifique est également co-responsable avec Dominique Noiré de l’association «Mon école, ma baleine» à Saint-Martin. Elle est intervenue les 26, 27 et 29 janvier dans ces classes pendant deux heures, au cours desquelles les collégiens ont découvert l’ensemble des espèces de mammifères marins que l’on peut observer autour de Saint-Martin. Ils se sont amusés à répondre aux devinettes proposées sur le site de «Mon école, ma baleine» et ont participé avec enthousiasme au quizz qui a clôturé la séance. Ces interventions dans les trois collèges ont été financées par l’Office du tourisme de Saint-Martin. College students learn about marine mammals Students in the three pilot «tourism focus» eighth-grade classes at the colleges Mont des Accords, Soualiga, and French Quarter were all presented with their cetacean protector certificate from Amandine Vaslet. An employee at SPAW-RAC (Regional Activity Centre aimed at implementing the protocol concerning specially protected areas and wildlife in the Caribbean region) as part of an agreement between the Réserve and this entre, the young scientist is also the co-director with Dominique Noiré of the association «My School, My Whale» in Saint Martin. She visited these classes for two hours on January 26, 27 & 29, during which time the students were introduced to all of the species of marine mammals that can be observed in the waters around Saint Martin. They had fun trying to solve the riddles on the «My School, My Whale» website and participated enthusiastically in a quiz that closed the session. The Saint Martin Tourism Office financed these visits to the schools.
Découverte de la mangrove dès la maternelle
Le lundi 11 mai, une soixantaine d’écoliers âgés de 5 à 6 ans ont découvert la mangrove, à l’étang de la Barrière. Encadrées par les trois gardes de la Réserve naturelle et leurs institutrices, ces trois classes de grande section de la maternelle de Grand-Case ont été sensibilisées à la fragilité de ce bel écosystème, ainsi qu’à la protection de la nature en général.
Le sentier de découverte de l’étang de la Barrière, à Cul-de-Sac, a subi de plein fouet les vents du cyclone Gonzalo et plusieurs modules verticaux en bois se sont retrouvés sur le sol. Il n’y avait rien de catastrophique, le Conservatoire a demandé un devis et il faudra une semaine de travail pour que le sentier soit de nouveau prêt à accueillir les visiteurs curieux de découvrir les nombreux oiseaux qui fréquentent l’étang. Les observatoires aux oiseaux de la baie Lucas et de l’étang du cimetière à Grand-Case ont pour leur part bien résisté à Gonzalo.
La Réserve à la Fête de la Science
La Réserve naturelle a bien entendu participé à la Fête de la Science, organisée au lycée des Îles du Nord le jeudi 27 novembre sur le thème de la connaissance sur les espèces et les espaces, protégées ou non. Nicolas Maslach et Romain Renoux ont répondu à toutes les questions des jeunes et les ont sensibilisés à l’importance de la protection de la biodiversité.
Ce sera prochainement au tour de l’observatoire aux baleines de Coralita d’être équipé de nouveaux panneaux pédagogiques, comme l’ont déjà fait les gardes de la Réserve à Pinel, Coralita, sur le sentier des Froussards, ainsi qu’autour de l’étang de la Barrière et de l’étang du cimetière de Grand-Case. Fabriqués dans un matériau plus résistant aux ultra-violets, ces équipements résistent également mieux aux dégradations et leur seul défaut est leur prix élevé. Cet inconvénient n’a pas arrêté le Conservatoire, qui a estimé l’investissement rentable sur le long terme.
La présidente Aline Hanson a chaudement félicité l’équipe de la Réserve à l’issue de l’assemblée générale de l’association de gestion de la Réserve naturelle organisée à la Collectivité le 30 juin pour une bonne information des élus. L’ensemble des actions de la Réserve en 2014 a été présenté, le budget 2013 a été présenté et validé et le budget 2014 présenté.
On retiendra d’abord le fait que la Réserve a maintenant plus de 15 ans et qu’elle a acquis une certaine maturité. Elle n’est plus perçue comme «l’empêcheur de tourner en rond», comme c’était le cas à ses débuts. La population voit l’outil que représente la Réserve et les avantages qu’elle apporte à Saint-Martin, dont la principale économie est le tourisme, totalement dépendant de la qualité de l’environnement. En matière de tourisme, le directeur de la Réserve, Nicolas Maslach, a souligné que le birdwatching est une activité écotouristique qui se développe dans le monde entier et génère environ 15 milliards de dollars par an. Saint-Martin est un excellent site encore mal connu pour cette activité, dans la mesure où les populations d’oiseaux sont importantes et les espèces diversifiées, qu’il y a très peu de chasseurs, que les oiseaux sont habitués aux activités humaines (avions, travaux…) et se laissent assez facilement observer. L’assistance a pu visionner le film consacré au récif artificiel installé par la Réserve (lire pages 10 et 11) et a ainsi pu suivre de visu le développement rapide de la faune et notamment la présence de nombreuses langoustes royales. À l’issue de la projection, Christophe Hénocq, membre de l’association, a émis l’idée d’installer ce type de récif pour les pêcheurs, en dehors du territoire de la Réserve. Il a demandé quel serait le coût d’un tel projet et ce que l’on pouvait en attendre. Nicolas Maslach lui a répondu que le coût de l’installation d’une centaine de modules sur une zone appropriée s’élèverait à environ 150 000€. Il a remarqué que ce projet initié par la Réserve dans son rôle de conservation ouvrait sur des possibilités économiques nouvelles et supérieures à l’existant. Il a ajouté qu’il faudrait réfléchir à une réglementation adaptée et à l’attribution d’AOT par le gestionnaire, qu’il faudrait définir. Bruno Lizé, expert comptable, après la présentation des budgets, a remarqué que les ressources propres de la Réserve naturelle suffisaient à financer la plupart de ses actions. Il a ajouté que le développement des ressources financières de la Réserve sont en adéquation avec son développement et son activité, en constante progression, la Réserve étant le point de départ de nouveaux challenges environnementaux et économiques, à la hauteur de ses ambitions.
Dans le respect de l’axe «communication et éducation environnementale» inscrit à son plan de gestion, la Réserve poursuit son programme d’actions dans les établissements scolaires. La quatrième pilote étudiant le tourisme au collège de Quartier d’Orléans a été particulièrement gâtée. Après une première présentation assurée par Romain Renoux et Daniel Lewis dans leur classe, ces élèves ont pu renforcer leurs connaissances et découvrir la Réserve au cours de deux sorties sur le terrain. La première a eu lieu le 23 mai entre l’étang de la Barrière et le sentier des Froussards et a donné à ces jeunes la possibilité de percevoir d’un oeil neuf les étangs et la zone littorale de leur île. La seconde sortie, le 6 juin, a pris des allures de vacances avec une sortie sur le catamaran à moteur Scoobicat. Cette excursion a été pour eux l’occasion d’admirer Saint- Martin depuis la mer, de découvrir les îlots du Rocher Créole, de Tintamare et de Pinel, mais également d’être sensibilisés à l’intérêt touristique de ces magnifiques zones naturelles. Une autre classe, dans le cadre du programme de réussite éducative du collège Mont des Accords cette fois, a eu la chance d’embarquer sur le Scoobicat pour une excursion en mer, le 16 mai. La petite croisière a emmené les élèves autour du Rocher Créole puis de Pinel et s’est terminée par un grand bain sur la plage de la baie Blanche, à Tintamare.
On se souvient des magnifiques photos publiées dans ce journal de plusieurs des 818 espèces de crustacés, d’échinodermes et de mollusques identifiées dans les eaux de la Réserve en avril 2012. Afin d’en faire bénéficier le plus large public, la Réserve organise une exposition itinérante, constituée d’une quinzaine d’affiches et d’un grand triptyque récapitulant les résultats de la mission. L’exposition sera visible dans les écoles, mais aussi dans les lieux publics les plus divers ainsi que lors d’événements rassemblant du public. À noter : TeMeUm finance le projet, dans le cadre de l’éducation à l’environnement.
Le 26 mai, les gardes de la Réserve ont assuré une visite guidée pour une dizaine d’élèves scolarisés en classe ULIS (Unité localisée pour l’inclusion scolaire) du collège de Quartier d’Orléans et les ont emmenés jusqu’à Cactus Place, en bordure du chemin des Froussards. Les collégiens ont bénéficié d’une présentation générale des écosystèmes de la Réserve et savent tout aujourd’hui du Melocactus intortus - dit «Têt à l’anglais» - espèce protégée qui abonde dans la forêt sèche.
Un avant-goût de vacances au Galion
Le 16 juin, les élèves de deux classes de CM1 de l’école Élie Gibbs ont eu un avant-goût de vacances champêtres à l’occasion d’une sortie pédagogique sur le site du Galion, à l’initiative d’Adeline Arnaud, enseignante dans l’établissement. Comme ils en ont l’habitude, les gardes ont sensibilisé ces enfants à la protection de l’environnement naturel et leur ont présenté les écosystèmes présents sur le site.
23 328 personnes ont cliqué sur les belles images de baleines à bosse publiées sur la page Facebook de la Réserve à la suite de la mission Megara et 384 les ont partagées avec tous leurs contacts. Si vous êtes curieux, allez sur la page de la «Réserve naturelle nationale de Saint-Martin» et découvrez l’actualité de la Réserve au jour le jour. Et n’hésitez pas à partager les superbes visuels avec tous vos amis!
Une classe-relais du collège Soualiga a fait l’école buissonnière le temps d’un après-midi, le 19 février, et en a profité pour découvrir les principaux écosystèmes de l’île sur la plage de Grandes Cayes et le sentier des Froussards. Cette sortie pédagogique a été organisée grâce à la Réserve naturelle, toujours prête à se mobiliser en matière d’éducation à l’environnement. Les jeunes ont terminé la ballade par une séance de nettoyage de la plage, les déchets ne manquant hélas jamais sur cette longue plage sauvage.
Une classe-pilote rencontre la Réserve
Étudier les sciences à l’école, c’est intéressant, mais c’est encore mieux lorsque la Réserve naturelle vient elle-même dans votre classe présenter les récifs coralliens, ainsi que les espèces invasives terrestres et marines introduites à Saint-Martin. La projection d’un film a captivé l’attention des élèves de cette classe de quatrième au collège de Quartier d’Orléans, qui ont ensuite bombardé de questions Romain Renoux, en charge du volet «pédagogie» à la Réserve naturelle, et le garde Daniel Lewis.
Reconnaissance caribéenne pour le sentier dans la mangrove
Le sentier de découverte de la mangrove et de l’avifaune à l’étang de la Barrière, mis en place en 2012-2013 par le Conservatoire du littoral et la Réserve, a été intégré au «Caribbean Birding Trail», une initiative qui regroupe les meilleurs sites d’observation de l’avifaune à l’échelle de la Caraïbe. Pour les amateurs de «birdwatching», cette reconnaissance place la petite île de Saint- Martin aux côtés de destinations comme la République Dominicaine, Puerto Rico ou encore Cuba. C’est une première pierre pour le développement de cette activité écotouristique à Saint-Martin, où les quatorze étangs protégés par le Conservatoire accueillent une avifaune particulièrement remarquable. En septembre dernier, l’étang de la Barrière a accueilli un festival, dans le cadre de la journée internationale de la migration des oiseaux. Cette manifestation, organisée à l’initiative de l’association «Les Fruits de Mer», a connu une affluence de plus de 200 personnes.
Convention avec le Mont des Accords
Dans le cadre de sa mission d’Education à l’environnement, la Réserve naturelle a signé une convention de partenariat avec le collège Mont des Accords, comme elle l’a fait auparavant avec les deux autres collèges de l’île. Cet accord concerne particulièrement les élèves des classes d’insertion, que la Réserve retrouvera au cours des sorties pédagogiques sur son territoire.
La Réserve s’implique dans l’enseignement du tourisme
L’accord-cadre signé en juin 2013 entre la Collectivité, l’Éducation nationale et l’Office de tourisme pour l’inscription du tourisme au nombre des matières enseignées dans le secondaire à Saint-Martin concerne également la Réserve naturelle, qui s’associera à ces travaux pour que les élèves apprennent à mieux connaître leur patrimoine naturel. C’est dans le cadre de cette convention que s’effectuera une sensibilisation des scolaires à la présence des mammifères marins dans notre région.
Agoa et la Réserve à la Fête de la science
La Réserve a participé à la Fête de la science, qui s’est déroulée du 25 au 29 novembre au lycée, sous la forme d’une exposition consacrée au sanctuaire Agoa et à la mission scientifique d’inventaire des mollusques, échinodermes et crustacés réalisée en 2012.
Saint-Martin à l’honneur à La Réunion
La presse réunionnaise s’est faite l’écho de la Réserve naturelle de Saint- Martin et de ses bonnes pratiques à l’occasion de la participation de Nicolas Maslach à la conférence internationale du développement durable du tourisme, et du compagnonnage de Franck Roncuzzi à la Réserve marine de La Réunion.
La Réserve dans Discover...
Afin de valoriser la qualité du travail de ses partenaires opérateurs commerciaux, mais aussi pour mieux se faire connaître des touristes venus du monde entier, la Réserve dispose d’un espace privilégié dans le dernier Discover. Le visuel oriente le lecteur vers le site internet de la Réserve – http://reservenaturelle-saint-martin.com/ - où sont répertoriés tous les partenaires travaillant en accord avec les objectifs de la Réserve
... Et dans Turquoise
Comme chaque année, le guide Turquoise, publié pour l’association des profess ionnels de la mer Métimer, consacre plus d’une vingtaine de pages à la Réserve naturelle et au sanctuaire Agoa. Tiré à 40 000 exemplaires, Turquoise est disponible dans les marinas de l’île et dans les hôtels.
Le nouveau commandant de gendarmerie Paul Bétaille, le procureur de la République Flavien Noailles et le délégué du procureur de la République Daniel Vigoulette ont découvert le Rocher Créole, Tintamare et Pinel à bord du Contender de la Réserve, à l’occasion d’une excursion de découverte organisée à leur attention. Cette sortie en bateau sur le terrain leur permet désormais de mettre des images concrètes sur des dossiers de procédure et de mieux appréhender le contexte dans lequel se déroulent certaines infractions. Ce fut l’occasion de souligner l’excellente collaboration qui existe entre la Réserve et la brigade nautique de la gendarmerie, ainsi que la disponibilité des services de l’État, qui soutiennent la Réserve au quotidien dans ses missions.
Les rayons du soleil tropical ont une fâcheuse tendance à dégrader les panneaux extérieurs et à les rendre illisibles en trois ou quatre ans. Plusieurs actes de vandalisme ont également été déplorés sur les expositions existantes. Ce ne sera plus le cas pour les panneaux pédagogiques récemment remplacés par le Conservatoire du littoral à Pinel, Coralita et sur le sentier des Froussards, ni pour ceux mis en place autour de l’étang de la Barrière. Fabriqués dans un matériau plus résistant aux UV (l’impression numérique stratifiée), ces équipements résistent également mieux aux dégradations et leur seul défaut est leur prix élevé. Estimant toutefois que cet investissement en vaut la chandelle sur le long terme, le Conservatoire a financé le renouvellement de ces panneaux, que les gardes de la Réserve ont posés sur les différents sites.
Les sorties pédagogiques se succèdent tout au long de l’année et remportent toujours le même succès auprès des jeunes.
- Le 1er février, une classe guadeloupéenne en BTS tourisme a mis à profit son déplacement à Saint-Martin pour suivre la trace du sentier de Pinel, en compagnie des gardes bien sûr.
- Le 19 février, une classe de l’école primaire de Grand-Case a prêté main forte à l’équipe de la Réserve pour nettoyer la plage de Grandes Cayes.
- L’îlet Pinel et son sentier ont reçu la visite d’une classe du collège de Quartier d’Orléans le 9 avril, puis d’une classe du collège du Mont des Accords le 15 avril. 8 Le 14 mai, onze adultes en formation «réseau internet» au centre Fore IDN ont découvert Pinel, dans le cadre du module environnement inscrit au programme de leur formation.
- Le 14 mai, onze adultes en formation «réseau internet» au centre Fore IDN ont découvert Pinel, dans le cadre du module environnement inscrit au programme de leur formation.
- Le 17 mai, les élèves d’une classe relais du collège Soualiga ont été les premiers scolaires à inaugurer le tout nouveau sentier sur pilotis de l’étang de la Barrière, où ils ont découvert avec grand intérêt la mangrove et les oiseaux qui la peuplent.
Bravo à Îles Caraïbes Magazine
Dans la dernière édition d’Îles Caraïbes Magazine, la Réserve naturelle a fait l’objet d’un bel article signé par Aurélien Brusini, également auteur de magnifiques photos mettant en valeur la faune et la flore de cet espace protégé.
Les oiseaux sont dans Zing
Les oiseaux de la Réserve et les étangs de Sa int-Ma rtin dans Zing, le magazine en vol de la LIAT.
Démarré en septembre 2012, le chantier de création du sentier de découverte de l’étang de la Barrière, à Cul-de-Sac est ouvert au public.
Ce sentier en bois sur pilotis va permettre la découverte de la mangrove, écosystème fascinant dominé par les palétuviers et lieu de prédilection de plusieurs espèces d’oiseaux.
Le tracé a été adapté de façon à minimiser l’impact de l’aménagement sur les nombreux oiseaux qui fréquentent cette zone humide sensible.
Il prend également en compte les remarques du conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN). Une signalétique pédagogique présentant, l’étang, la mangrove et la faune associée est en cours de réalisation.
La vocation de ce sentier est à la fois pédagogique et touristique.
L’entrée se situe non loin de l’embarcadère pour l’îlet Pinel. Élaboré par le Conservatoire du littoral, cofinancé grâce à des fonds de l’État et de l’Europe, le sentier sera officiellement inauguré à l’occasion du Conseil des rivages français d’Amérique – réunion annuelle du Conservatoire du littoral à l’échelle des Antilles françaises, de la Guyane et de Saint-Pierre-et-Miquelon. Cette rencontre se tiendra en avril 2013 à Saint-Martin.
Tout savoir sur le CRFA
le conseil des Rivages français d’amérique (CRFA) rassemblent des élus de saint-martin, saint-barth, guadeloupe, martinique, guyane et saint-Pierre-et-miquelon.
L’intérêt que portent les élus à la sauvegarde de leur environnement est à la hauteur de leur implication dans le CRFA : une centaine d’entre eux participeront au prochain cRfa organisé à saint-martin en avril 2013. ils valideront le programme et les nouveaux périmètres d’intervention foncière du conservatoire du littoral, avant leur présentation au conseil d’administration du conservatoire.
Enfin, la Réserve naturelle de Saint-Martin dispose d’un véritable site internet.
À découvrir absolument, sur www.reservenaturelle-saint-martin.com.
Esthétique, attractif et informatif, le site est bilingue français-anglais et constitue une très belle vitrine pour l’activité touristique au niveau international. Il permet également à la Réserve de mieux faire connaître ses actions localement et met en avant les opérateurs touristiques partenaires de la Réserve.
L’ensemble des documents scientifiques élaborés par la Réserve y sont mis en ligne, ainsi que le plan de gestion, une revue de presse, les archives du journal de la Réserve et des rapports d’activité annuels.
Après le collège de Quartier d’Orléans et le lycée des Îles du Nord, c’est au tour du collège Soualiga de passer une convention de partenariat avec la Réserve naturelle.
La signature entre le principal, M. Arlhac, et Romain Renoux, le directeur de la Réserve, a eu lieu le 27 novembre 2012.
Cette convention s’inscrit dans la mission d’éducation à l’environnement qui revient à la Réserve et s’articule sur cinq axes:
L’organisation de conférences au collège par les agents de la Réserve.
L’accompagnement des élèves à l’occasion des sorties pédagogiques sur les sites terrestres et marins de la Réserve et du Conservatoire du littoral.
La participation des élèves à des chantiers école de restauration écologique des milieux, ainsi qu’à des nettoyages de sites.
La participation d’une classe à la rédaction d’articles dans le journal de la Réserve.
L’assistance de la Réserve sur la zone de baignade du Galion, en collaboration avec les professeurs d’EPS.
La première conférence a été assurée par Romain Renoux, le 21 décembre, et les enseignants du collège sont incollables depuis sur le rôle de la Réserve naturelle et les enjeux en matière de préservation de l’environnement sur son territoire.
À l’invitation du directeur de la Réserve naturelle, Romain Renoux, un premier groupe de cinq salariés de l’Office du Tourisme a vécu la journée type d’un touriste en vacances sur la Réserve naturelle.
Le 6 septembre, à bord du bateau de la Réserve, ces professionnels du tourisme ont découvert Tintamare, le Rocher Créole, Caye Verte et enfin Pinel, où tout ce petit monde a mis la tête sous l’eau, le long du sentier sous-marin.
Cette sympathique excursion sera renouvelée prochainement pour l’ensemble du personnel de l’Office, l’idée étant de mieux faire connaître les atouts du patrimoine naturel de l’île à ceux qui sont en contact direct et quotidien avec les visiteurs.
Cet événement a été l’occasion pour Romain Renoux de mettre en avant les équipements mis en place par la Réserve – tables de pique-nique, carbets, signalétique, mouillages... – ainsi que ses partenaires – loueurs de bateaux, clubs de plongée et de sports nautiques... 40 000 touristes ont visité la Réserve naturelle en 2011 et ont participé à son financement à travers la modique redevance de 1,52 euro par personne et par jour. Elle est perçue par les partenaires et reversée à la Réserve.
L’Écho Touristique, hebdomadaire des industries du tourisme, consacre sa une et cinq pages de textes et de belles photos à Saint-Martin, dans son édition du 25 mai 2012.
La Réserve naturelle se voit accordée la large place qu’elle mérite dans cet article destiné à inciter les professionnels à vendre la destination : Tintamare, la baie du Galion, le chemin des Froussards et les étangs sont cités, comme autant de raisons de choisir Saint- Martin et de l’apprécier.
Le vernissage de l’exposition des oeuvres de Marie-Estelle Voisin-Wünschendorff a remporté un beau succès le mardi 26 juin au soir à la galerie Tropismes de Grand-Case. Passionnée par la nature et sa protection, Marie-Estelle est aussi une artiste de valeur, comme en témoignent les dessins qu’elle a réalisés de la cinquantaine d’oiseaux que l’on rencontre à Saint-Martin. Il est possible de retrouver l’ensemble de ces oeuvres dans le livret «Saint-Martin à vol d’oiseaux», en vente dans les librairies de l’île. Chaque planche est accompagnée d’une fiche technique décrivant l’oiseau et ses comportements, ainsi que la meilleure période d’observation et la saison de reproduction. La Réserve naturelle et le Conservatoire du littoral sont partenaires de la publication de ce beau petit livre et remercie Paul Elliott Thuleau pour l’accueil de cette exposition.
Après avoir emprunté le sentier des Froussards et randonné jusqu’au site de Cactus Place, huit enfants de l’île ont consacré leur sortie pédagogique au ramassage des déchets sur la plage de Grandes Cayes, où ils ont rempli vingt-deux sacs poubelles.
Donnie Arey, entraîneur américain de basket à la NBA, leur a prêté main forte, ainsi bien sûr que les gardes de la Réserve.
. Cette excursion a été organisée le 9 mai à la demande de la Brigade de prévention de la délinquance juvénile de la gendarmerie, dans le cadre de ses actions de prévention.
Le 30 mai, une vingtaine de collégiens de Quartier d’Orléans ont bénéficié d’une initiation à la plongée en bouteilles, sur le site du Remorqueur, au large de Tintamare
Enthousiasmés par ce baptême organisé par le club Bubbles et les enseignants du collège, ces jeunes ont enchaîné avec une randonnée pédestre sur Tintamare, où ils ont découvert la flore et les milieux de l’îlot protégé, en compagnie des gardes de la Réserve.
Une centaine de lycéens et de collégiens ont participé le samedi 12 mai à la Fête du nautisme et ont navigué en voilier jusqu’à l’îlet de Tintamare, situé en plein coeur de la Réserve naturelle et dont le littoral est protégé par le Conservatoire du littoral. Invités par Métimer, l’association des professionnels de la mer, à participer à l’animation, le Conservatoire et la Réserve ont organisé une randonnée pédestre.
Par petits groupes, les jeunes ont découvert la flore et les milieux de Tintamare pendant cette journée de fête, où tous ont apprécié les plaisirs de la nature et de la mer.
Quelques semaines après son arrivée sur l’île, Philippe Chopin a rencontré l’équipe de la Réserve naturelle dans ses locaux de l’Anse Marcel, le 16 janvier.
Le nouveau préfet a ensuite embarqué sur le bateau de la Réserve, en compagnie de son directeur de cabinet, Mathieu Doligez, du secrétaire général de la préfecture, Afif Lazrac, et de Pierre Leconte, ingénieur de l’environnement au service du territoire, de la mer et du développement durable à la préfecture.
Le représentant de l’État, qui a le pied marin, a découvert le Rocher Créole, Tintamare et Pinel et a pu évaluer les missions et les enjeux de la Réserve, ainsi que les difficultés qu’elle rencontre dans l’exercice de ses fonctions.
Très sensible aux actions de préservation du patrimoine naturel, il a apprécié les aménagements mis en place - panneaux, mouillages, tables de pique-nique, carbets, sentiers de découverte - et a bien compris en constatant une réelle activité commerciale autour des îlets, que ce territoire protégé - mais loin d’être sanctuarisé - représentait un outil - et un atout - au service du développement touristique de Saint- Martin.
Le 27 janvier, Romain Renoux et Béatrice Galdi, chargé de mission pour le Conservatoire du littoral, ont emmené Philippe Chopin et Mathieu Doligez à la découverte du côté terrestre de la Réserve et du Conservatoire du littoral, sur le site de Coralita, en bordure du rivage de la baie de l’Embouchure.
Tous deux ont admiré les aménagements écotouristiques mis en place - l’observatoire aux baleines, les carbets aménagés, la signalétique pédagogique – et ont visualisé sur le site Carti le principe de remise en valeur d’un site auparavant très dégradé et dont la Réserve compte faire un site pilote, en l’ouvrant aux scolaires et aux touristes.
Cette visite programmée quelques jours avant le comité consultatif de la Réserve a permis au préfet de pleinement appréhender tous les sujets inscrits à l’ordre du jour.
Coralita : un bon site pour enrichir sa culture
L’observatoire aux baleines et les deux carbets mis en place en 2010 par le Conservatoire du littoral sur le remarquable site de Coralita, très fréquenté des touristes, ont été dotés de panneaux pédagogiques, finalisant cet aménagement écotouristique.
Un panneau d’information générale à l’entrée du site, un panneau présentant les espèces marines protégées et réglementées dans chacun des deux carbets et, enfin, trois panneaux dans l’observatoire présentant les écosystèmes marins et terrestres ainsi que les bonnes pratiques pour les respecter permettent au public d’enrichir ses connaissances en matière environnementale, tout en profitant du paysage.
Ces aménagements sont financés par le Conservatoire du littoral et bénéficient de l’aide de l’Europe au titre du FEDER.
Oui aime la Réserve naturelle
Oui Magazine, le trimestriel chic de la presse mariage, n’a pas oublié la Réserve naturelle dans l’article « Saint-Martin la chaleureuse », paru en février 2012 et signé Delphine Planchon.
La journaliste recommande à ses lecteurs les îlets de Tintamare, Pinel et Caye Verte et souligne tout l’intérêt de la faune marine et terrestre que l’on peut observer au sein de la Réserve.
Merci Oui!
Saint-Martin à vol d’oiseaux
Les amoureux de la nature et des oiseaux vont découvrir avec bonheur les quarante cinq belles planches dessinées par Marie- Estelle Voisin, biologiste, dessinatrice et résidente de l’île depuis plus de dix ans. Réunies dans un livret intitulé « Saint- Martin à vol d’oiseaux », chaque planche est accompagnée d’un commentaire complet qui permet au lecteur de tout savoir sur l’oiseau : comment le reconnaître, son comportement alimentaire et son comportement reproducteur. Un guide d’observation et plusieurs cartes donnent aux amateurs l’envie d’aller sur le terrain observer la grande aigrette, le pluvier argenté, le bihoreau violacé ou la grèbe à bec cerclé.
Pour le néophyte, c’est l’occasion de porter un autre regard sur les étangs et le littoral, lieux de vie exceptionnels pour un certain nombre d’espèces protégées.
La Réserve naturelle et le Conservatoire du littoral se sont associés à l’initiative de l’auteure en participant au financement de cet opus, dans le cadre de leur mission d’éducation à l’environnement.
Il est disponible à la Maison de la Réserve, à l’Anse Marcel, et sera prochainement en vente dans les librairies de l’île.
Rivages d’outre-mer : le Conservatoire dans la France lointaine
le Conservatoire du littoral l’année idéale pour préparer la publication de « Rivages d’outre-mer », en vente chez les libraires depuis le début de l’année 2012.
En quatre-vingts pages et plusieurs centaines de belles photos emblématiques des rivages de l’Atlantique et de l’Océan Indien, cet ouvrage passe en revue l’action continue du Conservatoire depuis trente ans dans les huit collectivités ultramarines, dont Saint-Martin. L’introduction à chaque collectivité est personnalisée par le témoignage d’un habitant – à Saint-Martin, Kate Richardson – sa vision sur la nécessité de protéger les rivages et les émotions que ces sites exceptionnels suscitent à son niveau personnel.
Un livre à mettre entre toutes les mains, naturellement.
Cette année encore, les organisateurs de la Heineken Regatta ont vendu des bracelets verts au profit de l’environnement et ont remis un chèque de 2500 dollars à la Réserve naturelle de Saint-Martin et à la Sint Maarten Foundation.
Romain Renoux indique que cette somme sera réinvestie dans la réalisation du suivi scientifique de l’état de santé des récifs dans la Réserve.
Lamartine au Galion
Une trentaine d’élèves de l’école Lamartine ont bénéficié d’une sortie pédagogique et écologique sur le site du Galion, en compagnie des gardes Christophe Joe et Steeve Ruillet. Très motivés, les jeunes ont terminé la visite par un nettoyage de la plage. Bravo !
Une publication scientifique à l’école de Cul-de-Sac
Les botanistes en herbe du CM1 de l’école primaire de Cul-de-Sac travaillent sur un projet de livre numérique, destiné à présenter les trois grands écosystèmes qui composent la partie terrestre de la Réserve naturelle.
Ils se sont tout naturellement tournés vers la Réserve pour les aider à mener à bien leurs recherches et sont ainsi partis deux fois déjà en expédition dans la nature, en compagnie du garde Steeve Ruillet, lui-même très intéressé par leur travail.
Très attentifs, ces élèves ont scrupuleusement noté toutes les informations données par le garde et pris les bonnes photos, sur la plage de Grandes Cayes pour la végétation de bord de mer, autour de l’étang de la Barrière pour la mangrove et bientôt sur le sentier des Froussards, pour la forêt sèche. Plus d’informations sur ce livre dans notre prochaine édition !