La première ponte de tortues a été relevée le 12 mai, à la baie aux Prunes.
Il s’agissait d’une tortue verte. La seconde – une tortue imbriquée – a eu lieu à Tintamare, le 29 mai.
À la fin du mois de juin, la Réserve avait comptabilisé 9 pontes à Tintamare, 5 à la baie aux Prunes, 1 à Pinel et 1 dernière sur la plage de Grandes Cayes. 57 écovolontaires – que la Réserve remercie pour leur travail, parfois ingrat lorsque les tortues ne sont pas au rendezvous, mais toujours utile pour l’information scientifique – sont mobilisés pour arpenter tôt le matin l’une des huit plages classées en sites de ponte et relever les traces de tortues.
La Réserve est en charge du neuvième site, à Tintamare.
Ces chiffres ne sont pas très bons et permettent de prendre pleinement conscience des efforts qu’il reste à faire (éclairage des plages, stationnement des voitures, nuisances sonores, nettoyage des sites) pour s’assurer que, demain encore, les tortues marines continuent de venir pondre à Saint-Martin. En Guadeloupe, par exemple, jusqu’à cinq ou six pontes ont lieu chaque soir sur les plages les plus fréquentées par les tortues.
Rappelons que toute source de dérangement survenant la nuit lors de la saison de ponte (mars à octobre) peut pousser ces reptiles protégés à faire demi-tour et donc à ne pas venir pondre sur nos plages, menaçant par la même occasion la survie de ces espèces fragiles..
Inquiétude sur la ponte des tortues marines
Traces d’une montée de tortue verte sur la plage de la baie aux Prunes © Véronique Mas.