Guillaume Montagne, en stage à la Réserve d’avril à août 2018, a présenté oralement les résultats de son stage devant ses professeurs de l’Université de Calais (ULCO), où il vient d’obtenir sa licence pro Gestion des biens et personnes / aléas naturels et gestion de l’espace urbanisé. En charge des phases de planification, de conception puis d’implantation de BIOHAB2, il a suivi l’évolution de cet habitat artificiel mis en place à proximité du site de plongée du Remorqueur, au large de Tintamare. Un mois après l’immersion des structures, une plongée a permis de constater que la diversité et le nombre d’individus par espèce étaient bien supérieurs à ce qui avait été observé sur BIOHAB1, disparu avec l’ouragan Irma. Les données sont en cours d’exploitation, mais Julien Chalifour suspecte que cette abondance est due d’une part à l’ampleur du nouvel aménagement et d’autre part au pouvoir attracteur lié à la proximité du Remorqueur, déjà surcolonisé. Des bancs de gorettes juvéniles se sont appropriés les lieux, aux côtés de juvéniles de poissons chirurgiens, de poissons papillons, de poissons anges, mais aussi de jeunes langoustes royales. Un mois plus tard, une nouvelle plongée a mis en évidence une augmentation de toutes ces populations et l’incorporation de nouvelles espèces. Les premiers succès enregistrés sur BIOHAB2 ont été mis en lumière par IoTV, la chaîne locale, et seront mis à l’honneur au sein d’une édition de Thalassa dédiée à Saint-Martin et au changement climatique, au début de l’année prochaine (voir article page 6).
Franc succès de BIOHAB2
BIOHAB2 © Julien Chalifour