MobBiodiv’Restauration des milieux terrestres : les gagnants
Dans le cadre du Plan France Relance, l’OFB a lancé un appel à projets intitulé « MobBiodiv’Restauration des milieux terrestres 2021 ». Le comité de sélection Antilles, dont fait partie Julien Chalifour, s’est réuni en visioconférence le 26 mai, pour examiner et évaluer les quatre projets retenus pour les Antilles :
- Restauration écologique de l’ancienne décharge communale en jardin botanique xérophile à l’anse Bertrand (Guadeloupe).
- Restauration écologique et confortement des boisements à Bois-Jolan/Helleux à Sainte-Anne en Guadeloupe, afin notamment de lutter contre l’érosion et favoriser la ponte des tortues marines..
- Revégétalisation de l’espace urbain et périurbain antillais en faveur des pollinisateurs, en introduisant en ville des espèces végétales endémiques et leurs pollinisateurs favoris (Guadeloupe et Martinique).
- La capture de chèvres divagantes et la plantation d’arbres locaux à Saint-Barthélemy. 3000 à 5000 chèvres vivent en liberté sur les mornes de Saint-Barth et mettent à mal la végétation, au détriment d’autres espèces et des fonds marins côtiers. Les résultats de l’examen de ces dossiers seront bientôt communiqués et les lauréats bénéficieront d’un accompagnement financier pour la mise en oeuvre des actions retenues.
Récréafish une étude pour tous les pêcheurs non professionnels
Le 26 mai également, Julien Chalifour a participé à une visioconférence organisée par l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) Martinique, afin de faire le point sur la contribution de la réserve au programme Récréafish, étude sur la pêche récréative en mer dans les Antilles françaises. Cette étude concerne tous les pêcheurs non professionnels et toutes les pratiques : pêche à pied, en apnée, du bord ou depuis une embarcation. L’objectif est de collecter des informations fiables sur le poids de la pêche maritime de loisir aux Antilles, méconnu jusqu’à présent, les impacts économiques de l’activité, le profil des pêcheurs, ainsi que les principales captures ciblées par ces derniers. La mission de la réserve naturelle, relais local dans ce programme, est de centraliser les données transmises par les participants à Saint-Martin et Saint-Barthélemy et d’établir un contact régulier avec eux. Le lancement du programme a bien eu lieu à Saint-Barth, où les pêcheurs ont reçu un carnet de suivi dans lequel ils inscrivent toutes leurs sorties et toutes leurs captures sur un an. Il a en revanche été décalé de quelques mois à Saint-Martin, en raison notamment de l’interdiction de pêcher liée à la blessure mortelle infligée par un requin à une baigneuse en décembre 2020. Á l’issue de cette année, les contributeurs recevront la synthèse décrivant la pêche de loisir sur leur territoire et participeront à un tirage au sort où seront attribués des bons d’achat de 50 à 150 euros à utiliser dans des magasins d’équipement de pêche.